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Acheter un mobil home : bon ou mauvais plan ?

Vous souhaitez faire l’achat d’un mobil home en guise de pied-à-terre pour vos vacances.
Attention à bien vous renseigner pour éviter les mauvaises surprises.

Publié le 14/09/2023
Lecture 2 min.

Le prix d’achat d’un mobil home se situe entre 35000 et 65000 euros en moyenne pour un modèle neuf, deux fois moins en occasion. Tout dépend de l’année de fabrication car il y a aussi une décote sur ce type de logement.

A mi-chemin entre la caravane et la maison, le mobil home offre l’avantage d’être exonéré de frais de notaire mais aussi de taxe foncière. Le parc détenu par les particuliers est estimé à 200000 et les ventes neuves annuelles sont proches de 4000.

Suite à l’achat, il est important de prendre en compte certains aspects comme l’installation.
En effet, il n’est pas question d’installer son mobil home ou l’on veut. La loi impose l’implantation dans des campings, dans des parcs résidentiels de loisirs, des copropriétés touristiques peu nombreuses en France. Concernant la location de la parcelle, il faut compter un loyer de 3 000 à 6 000 euros par an. Le tarif varie en fonction du niveau de gamme du camping, sa situation géographique, les frais d’eau et d’électricité. Pour rappel cependant, en France les prix sont libres

Pour trouver le terrain où sera installé le mobil home il faut donc s’adresser à un camping ou à des revendeurs spécialisés, souvent en relation avec des gestionnaires de camping. Vous devez souvent ajouter dans votre prix d’achat le transport du mobil home sur le site et son installation avec le calage et les branchements techniques si le mobil home n’est pas encore installé sur la parcelle. A noter que vous ne serez jamais propriétaire de la parcelle sur laquelle vous êtes implanté.

Pour rentabiliser cet investissement, certains propriétaires pensent à sous louer leur mobil home.
Cependant très peu de campings acceptent une sous-location directe. Ils préfèrent s’en occuper eux-mêmes en imposant leurs tarifs et en prenant une commission. Certains peuvent aussi refuser cette pratique, dans ce cas l’information est clairement notée dans le contrat signé chaque année entre le camping et son client

Attention, après quinze à vingt ans de présence généralement mais le nombre d’années peut être plus réduit, des gestionnaires appliquent des clauses d’ancienneté, contraignant les propriétaires à changer leur bien ou à quitter les lieux à leurs frais. Autre risque, certains campings font miroiter le fait de pouvoir bénéficier du statut fiscalement avantageux de loueur en meublé non professionnel. Cependant s’il demeure déplaçable, un mobil-home n’est pas considéré comme un bien immobilier.

Voici quelques points à vérifier avant d’acheter un mobil-home

La durée du contrat : généralement prévu pour deux ans, le contrat entre le camping et le propriétaire peut être revu dans d’autres conditions.

Les frais divers en plus : taxes de séjour pour la famille ou les amis, travaux d’aménagement du mobil-home par des prestataires imposés…Certaines clauses sont très contestables.

Le critère d’ancienneté : au motif de garder un site joli et moderne, certains campings exigent des propriétaires qu’ils changent leur mobil home au bout de quinze ou vingt ans, voire avant.

Les adhérents de la FFCC peuvent bénéficier de nombreux conseils supplémentaires et d’aides à la résolution de certains problèmes. A rappeler cependant, dans de nombreux cas, louer une parcelle sur laquelle son mobil home est installé se passe très bien.