Essor du camping-car : la FFCC citée dans la revue Espaces
Boosté par la pandémie et l’envie de voyager en toute sécurité, le camping-car a été très plébiscité ces derniers mois. Décryptage dans la revue Espaces.
L’essor du camping-car s’est fait sentir dès les premiers mois de déconfinement. En effet l’envie de liberté et de voyager en toute sécurité a donné la part belle aux véhicules de loisirs. Aujourd’hui le marché français compte plus de 500 000 camping-cars en circulation sur tout le territoire, pour environ 1,4 million d’usagers. Cet essor est aussi lié à la démocratisation des voyages en vans et fourgons aménagés. La part de nouveaux vans immatriculés fin 2020 est de 19%, avec 11 000 véhicules comptabilisés (9 230 fin 2019).
Qui de mieux que votre Fédération pour parler de cet engouement pour le camping-car ? La revue Espaces a consacré, dans son n°362, un article sur le marché du camping-car. Notre président, Gérard Couté, a pour l’occasion été interviewé.
Essor du camping-car : le point de vue de la FFCC
Évolution du marché, arrivée du van, interdiction
de stationnement et développement des aires
d’accueil, défis à relever… Autant de questions auxquelles le président de la FFCC a répondu. Ci-dessous un extrait de l’interview.
Q : A propos des camping-caristes,
voyez-vous leur profil évoluer ?
Le profil évolue. L’image du camping-cariste
est celle du retraité mais avec le développement
du van et du fourgon aménagé,
il y a un rajeunissement de plus en
plus important de l’usager. D’autre part,
on constate également un intérêt grandissant
de la part des familles.
Q : Le van prend une place de plus en plus importante. Peut-on imaginer ses usagers se tourner ensuite vers le camping-car ?
C’est possible et c’est à mon avis ce qu’il va se passer. De prime abord, le van est très séduisant à l’utilisation, parce qu’il est possible d’aller dans des sites non-accessibles avec un camping-car. Sans oublier le stationnement dans les villes – de plus en plus réticentes à avoir des camping-caristes sur leurs parkings – avec des vans beaucoup plus discrets. Le van peut enfin servir de seconde voiture et être utilisé toute l’année comme véhicule de déplacement. Malgré tout, l’inconvénient du van reste le confort intérieur. L’espace étant plus limité, les éléments de confort sont eux aussi limités. Il est donc vraisemblable que les voyageurs séduits par les vans se tourneront plus tard vers un camping-car, plus grand et plus confortable.
Q : Quels seront les autres défis à l’avenir pour le développement du marché ?
Ce sera surtout l’accueil des camping-caristes. Parce que contrairement à un autre type d’hébergement, le camping-car est un hébergement occupé à 100%. L’autre avantage du camping-car, c’est qu’il n’a pas un impact urbanistique permanent. Si vous créez des aires de camping-cars, une fois qu’ils sont partis, l’espace reprend ses droits. Il y a donc beaucoup d’avantages à favoriser le camping-car !
La revue Espaces est disponible sur le site de l’éditeur.