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Zoom sur la réglementation poids lourds

Les camping-cars de plus de 3,5 tonnes obligent leur conducteur à posséder le permis C1 ou la dérogation B79 accordée à tous ceux qui ont obtenu leur permis avant le 20 janvier 1975. Dans ce dernier cas, il faut faire établir en préfecture un nouveau permis portant la mention B79 reconnue dans toute l’Europe.

Que vous rouliez à bord d’un véhicule de 7 t ou de 3,8 t, vous devez respecter les contraintes inhérentes aux poids lourds.

Les limitations de vitesse

Les camping-cars PL de moins de 12 tonnes peuvent rouler à 110 km/h sur autouroutes, à 100 km/h sur routes à deux voies séparées par terre-plein central et à 80 km/h sur les autres routes. S’ils tractent une remorque, leur vitesse maxi sera de 90 km/h sur autoroutes et sur routes à deux voies séparées par terre-plein central et à 80 km/h sur les autres routes.  Dans tous les cas, la pose à l’arrière d’un disque adapé reste obligatoire, en vertu de l’article 413-13 du Code de la route. 

Les interdictions liées au gabarit et au poids

Les camping-cars PL sont tenus d’observer les mêmes restructions que les camions avec notamment une distance de sécurité de 50 mètres hors agglomération. Ils ne peuvent pas rouler sur la troisième voie d’autoroute lorsqu’elle existe.

Les péages autoroutiers

La classification pour les camping-cars PL est en catégorie 3 (les PL dépassent en règle générale les 3 m de haut) et en catégorie 4 si le véhicule possède trois essieux.

Le contrôle technique

Il est plus strict pour les camping-cars PL puisqu’à rythme annuel et ce, dès le 1er anniversaire du modèle avec une tarification égaelement supérieure.

Sur la route

Les camping-cars PL ne sont pas concernés par l’interdiction de circuler pendant les week-ends à la différence des camions. Le panneau rond cerclé de rouge où est inscrite la mention 3,5 t concerne tous les véhicules dont le PTAC excède 3,5 t et il s’applique donc aux camping-cars PL.

Le stationnement

Certains campings limitent l’accès des PL jugés trop encombrants ou susceptibles d’abimer les espaces verts mais il n’existe aucune interdiction officielle.

(source : la Tribune juillet/aout 2014)