L’engouement des français pour les campings ne se dément pas
Ce n’est pas nous qui le disons mais l’Insee dans son bulletin d’informations : Insee Première d’avril 2018.
Ainsi, on peut lire : « Dans les campings, la fréquentation, en hausse de 5,5 %, a d’abord été favorisée par de très bonnes conditions météorologiques en début de saison estivale 2017. Puis elle a continué à augmenter en juillet, août et encore plus en septembre, malgré une météorologie capricieuse (sauf dans le Sud).
En dix ans, la fréquentation de l’hôtellerie de plein air a crû de plus de 20 %. Cette hausse est davantage le fait des résidents (+ 36,7 %) que des non-résidents (+ 9,6 %).
En 2017, l’engouement des résidents pour le camping ne se dément pas : la fréquentation progresse fortement (+ 6,0 %), atteignant un nouveau record. Les résidents réalisent désormais 69 % des nuitées en camping. Après quelques années moroses, la clientèle non résidente revient plus massivement dans les campings en 2017 (+ 4,5 %). Leur fréquentation par cette clientèle dépasse le précédent record, en 2013.
La fréquentation continue d’être plus dynamique dans les emplacements équipés que dans les emplacements nus, aussi bien pour la clientèle résidente que non-résidente.
Ces deux clientèles ont toutefois des comportements très différents : 59 % des nuitées des résidents s’effectuent dans des emplacements équipés, contre à peine 37 % pour les non-résidents. »
Concernant les touristes non-résidents, on remarque que ce sont toujours nos amis Néerlandais qui profitent le plus de nos campings : « En 2017, les touristes en provenance des Pays-Bas restent les premiers clients étrangers des campings métropolitains. La hausse de 3,3 % du nombre de leurs nuitées fait suite à plusieurs années de baisses plus ou moins marquées depuis 2010. À l’inverse, la fréquentation des touristes en provenance d’Allemagne et de Belgique est toujours plus importante, en progression depuis 2010. En revanche, la clientèle britannique est moins présente dans les campings en 2017 et revient aux niveaux de fréquentation de 2010. Enfin, bien que beaucoup moins nombreux que les clientèles septentrionales, les touristes en provenance d’Espagne sont venus dans les campings métropolitains : + 33,4 %, soit environ 400 000 nuitées de plus. Cette hausse sur la seule année 2017 est plus forte que la croissance cumulée entre 2010 et 2016. »
Avec 124 millions de nuitées, l’hôtellerie de plein air démontre une vitalité record avec une hausse de 5.5 %. Les campings les plus étoilés enregistrent la plus forte progression de nuitées. Les 5 étoiles gagnent 18.2 % contre 11.7 % pour les 4 étoiles. Quant aux autres, ils enregistrent des baisses allant de -0.1% pour les 2 et 3 étoiles et -21.4 % pour les 1 étoiles. Les non-classés déplorent – 9 %.
La durée des séjours est variable suivant qu’il s’agisse de location d’emplacements nus ou d’hébergements locatifs. Ainsi, nous avons une durée moyenne de 6.5 jours en emplacements équipés et 4.2 jours en emplacements nus.
Le tourisme de plein air est devenu plus qu’un mode de vacances, c’est un art de vivre auquel les français et les étrangers aiment à s’adonner.