LE BOIS GUILLAUME

Empruntez la rue Raymond Ledroit jusqu’au cédez le passage puis traversez l’avenue du général Leclerc. Vous arrivez devant le musée de l’aventure du son. Ancien couvent des augustins, il présente aujourd’hui la plus grande collection d’Europe de phonographes, d’anciens postes de radio et d’instruments mécaniques. Pour les visites se renseigner à l’Office de Tourisme.

Descendez la rue de l’église. Au bout de la rue vous pouvez apercevoir une autre lucarne ancienne dite « guitarde ». Cette tradition du tracé dans la charpente, appelée trait de charpente, est aujourd'hui classée patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.

Traverser la place en direction de la rivière . Au niveau du petit pont en grès ferrugineux se trouve le « vieux lavoir » ou « lavoir des augustins ». Construit vers 1840 pour pallier aux besoins des lavandières, sa structure en bois a été réalisée par des Compagnons du devoir à la fin du XIXe siècle. Ce fut le seul lavoir du village à être doté d’un cabinet d’aisance. En traversant le pont et en continuant dans la rue Sébastien Jobin, vous avez la possibilité de visiter « L’Atelier de Poterie » de 14h à 19h (sauf le Lundi). Contact: 06.23.16.41.90

Jeanne d’Arc, en route pour délivrer Orléans, fit halte à Saint-Fargeau en février 1429 et vint se recueillir dans l’église. C’est pourquoi une plaque figure sur la façade d’une maison dans la rue de l’église .

Revenez sur vos pas puis empruntez la rue de l’église. Sur votre droite, vous remarquez une lucarne dite « guitarde », superbe travail de compagnon. Elles témoignent du savoir-faire du compagnon charpentier en rassemblant en une sorte d' enseigne toutes les difficultés de son métier et sa science du trait apprise sur le Tour de France. Elle tire son nom de l’assemblage des pièces de bois courbes appelés « liens guitares »

Vous arrivez devant l’église Saint-Ferréol datant environ de 1250. La façade est typique XIIIe siècle, construite en grès ferrugineux extrait de la carrière de la Marcinerie sur Treigny. Les portails sont décorés de colonnettes et de chapiteaux à feuillage rappelant le style corinthien. Sur le tympan central est peint la devise des seigneurs successifs de Saint-Fargeau ; sur les deux autres sont sculptées des statuettes. Sa particularité est sa rosace inscrite dans un carré, avec pour principal décor des trèfles à 3 et 4 feuilles de la même époque.

Remontez jusqu’à l’angle de la rue de l’église et de l’avenue de la Puisaye. A l’emplacement de l’actuel STOP, se trouvait la porte de Bourgogne, dont une tour arrondie subsiste sous la vigne vierge de la Maison faisant l’angle. Au moyen-âge, Saint-Fargeau était entouré d’une double enceinte de remparts. La ceinture externe comprenait quatre portes fortifiées dont celle de « Bourgogne » qui s’ouvrait sur le sud est.

Ensuite remonter la petite rue des tanneries, puis traverser l’avenue du général Leclerc. Sur la place Alphonse Schmitt, prenez à droite et traversez le ru du Bourdon (rue du petit pont). La petite maisonnette, identifiable à la cambrure de ses murs, est la plus ancienne maison du bourg.

Du château, empruntez la rue à gauche en longeant les douves. Vous passez successivement devant la terrasse du restaurant « l’Opéra » et sur le pont de pierre, sous lequel coule le ru du Bourdon, pour arriver au bief du Bourgneuf. Sur votre gauche, vous pouvez voir un bâtiment qui, à la fin du XIXe siècle, abritait une machine à vapeur alimentant Saint-Fargeau en électricité. Saint-Fargeau fut le premier village de France à recevoir l’éclairage électrique !