CLAIR MATIN
- Nombre de places : 192
- Superficie du camping : 5.5 ha
- Piscine de plein air
- Camping Qualité
- Qualité Tourisme
Avantages Camp'in France
- Emplacement : 10 %
et du 22/08/2020 au 18/10/2020
Avantages Stop Accueil Camping-car
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38580 ALLEVARD
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Parc Thermal d'Allevard
Agréable jardin arboré "à l'anglaise" le parc est entouré d'édifices retraçant l'évolution de l'architecture thermale (du bâtiment Niepce aux bâtiments Chardon, et Villiot), ainsi que de l'ancien casino et de l'ancien hôtel "Le Splendide".
La source d’Allevard est reconnue pour ses vertus thérapeutiques depuis 1836. Un premier établissement de "cabanes" s'y implante cette année-là, bientôt remplacé, en 1838, par l'établissement des thermes "Rocour". En 1858, la source est déclarée d’utilité publique par décret impérial. Bientôt, l'espace du parc devient entièrement clos et s'entoure, outre de l'établissement thermal, d'une quinzaine de villas et de 5 ou 6 grands hôtels
« dans le parc » se différenciant de ceux « près du parc ». Parmi les illustres personnalités ayant fréquenté les thermes, on compte Stendhal, Hippolyte Flandrin, le Duc D’Aumale, Nadar, Frédéric Ozanam, les Frères Lumière ou encore Alphonse Daudet qui décrit en 1879 un parc "à l'anglaise, encore en bas-âge". L'établissement est longtemps supervisé par le docteur Bernard Niepce, inspecteur des Eaux et lointain cousin de l'inventeur de la photographie. En 1882, la Compagnie Générale des Eaux minérales et Bains de Mer rachète les établissements à la famille Bouvret-Rocour. Les établissements thermaux sont complètement reconstruits pour faire place à l'actuel bâtiment Niepce en 1894, construit par l'architecte Adrien-Henry Jory fils, qui avec son père, va jouer un rôle essentiel dans l’apparition et la diffusion du modèle de l’architecture balnéaire néo-normande (vers 1880). Le Grand Hôtel « le Splendide» est édifié sur le côté sud du parc entre 1908 et 1915 par l'architecte Masson et met à l'honneur la fonte et les éléments de charpente métallique. Une ancienne salle de concerts est transformé en casino en 1909, mais une reconstruction du bâtiment intervient en 1925 sur les plans de l'architecte Guénard, dans un style "art Déco". Le kiosque à musique est aussi édifié dans le parc. Un nouveau bâtiment thermal voit le jour entre 1958 et 1960 sur le côté ouest du parc, œuvre de l’architecte Jocteur – Montrozier sous l'influence et la surveillance d'Albert Laprade dont le Palais de la Porte Dorée à Paris (1931) constitue un évident modèle. Appelé le Bâtiment « Chardon », il manifeste un style "international" très cohérent. Dernier construit, le Bâtiment « Villiot », dédié à la rhumatologie, est bâti en 1991 sur les plans de l’architecte chambérien Marcel Roche pour s'intégrer discrètement à l'ensemble tout en s'articulant avec le "Splendide". C'est essentiellement dans ce bâtiment que se déroule encore aujourd'hui à Allevard l’activité thermale, reprise en gestion par la commune.

La Tour d'Avalon
La Tour d'Avalon avec ses 33 mètres de hauteur, un diamètre intérieur d'environ 8 mètres et des murs d'une épaisseur de 2 mètres au premier étage.
La Tour d'Avalon témoigne de l'histoire d'une famille de seigneurs, présente dans le haut Grésivaudan dès l'an 1000 : les Wallon et Romestang d'Avalon (jadis, Avalon s'écrivait avec un seul l).
On distingue encore dans l'édifice actuel restauré une partie des murs du début du XIVe siècle, vestiges de la tour delphinale élevée à cette époque, quand le château devint une place forte, avec ses remparts d'enceinte.
Au XIIe siècle, Guillaume III Romestang, seigneur du mandement d'Avalon, et son épouse, Anna de Theys, occupaient la maison forte ancestrale (castrum), située un peu plus au nord de la tour actuelle, et comportait déjà une tour ronde.
La famille des Romestang était en effet appelée en 1132 "la famille de la Poype". La poype était alors un nom commun signifiant "la tour". En posséder une étatit surtout un symbole de puissance.

Par-dessus le Grésivaudan
On dit que Louis XII avait surnommé la vallée du Grésivaudan le plus « beau jardin de France ». Cimes alpines, plaines verdoyantes, falaises calcaires vertigineuses, riche passé industriel sont les atouts de cette immense vallée glaciaire.
Au départ de Gières, prendre la D524 en direction d’Uriage-les-Bains.
Au centre du village, bifurquer à gauche vers St-Martin-d’Uriage, le Pinet-d’Uriage, Revel, St-Jean-le-Vieux, la Croix de Revolat, St-Mury- Monteymond, le col des Mouilles, la Boutière, le col des Ayes, Theys, le col du Barioz, St-Pierre-d’Allevard.
Prendre à gauche la D525 vers Morêtel-de-Mailles, Goncelin, Tencin, enfin retour direct à Gières par la D523 via Froges, Villard-Bonnot et Domène.
Pour écourter l’itinéraire il est possible de rejoindre Gières dans la vallée à partir de Revel, Saint-Jean-le-Vieux, Saint-Mury Monteymond, les Adrets, Theys et Gières.
Autre variante : à partir de Goncelin, prendre les petites routes communales de la vallée du Grésivaudan en direction de Grenoble et Gières.