CAMPING DU LAVEDAN
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GR78 - Chemin du Piémont Pyrénéen
Le Chemin du Piémont (GR78) est un itinéraire du pèlerinage vers Saint Jacques de Compostelle. De Carcassonne à Saint Jean Pied de Port en passant par Lourdes, il permet de rejoindre, à l'ouest, Lestelle Bétharram par la route de la Forêt, ou à l'est, Bagnères de Bigorre par une partie du sentier du Pic du Jer. Balisé rouge et blanc, le Chemin du Piémont traverse Lourdes et permet de découvrir les principaux sites de la ville : le Pic du Jer, le Château fort et le Sanctuaire.

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Cimetière de l'Egalité
Au début du XIXe siècle, le vieux cimetière médiéval situé autour de l’église Saint-Pierre (actuelle place Peyramale) devient exigu. En 1800, la commune institue le cimetière de l’Arberet, aujourd’hui cimetière de l’Égalité. L’histoire de Lourdes repose ici, entre le château fort et le sommet du Béout : certains témoins des Apparitions, la famille Soubirous (à l’exception, bien sûr, de Bernadette, qui se trouve à Nevers), la maîtresse des novices de Bernadette ainsi que de nombreux hospitaliers. On remarque également le monument aux morts de la Grande Guerre, une œuvre rare parce que son architecte, le sculpteur Jean-Marie Mengue, n’hésite pas à représenter un soldat mort, tel un gisant. Enfin, on dénombre quelques grandes familles qui, à la fin du XIXe siècle, ont choisi Lourdes pour édifier leur sépulture, telle la famille de Béarn.

Pont Vieux
Jusqu’en 1881 et l’ouverture du pont Saint-Michel situé en aval, le seul point de franchissement du Gave et d’accès à la Grotte de Massabielle s’effectuait par cet antique Pont-Vieux. Bernadette l’emprunta avant et après chacune des Apparitions. Ce fut également l’itinéraire des premiers pèlerinages. Ce pont existe depuis le Moyen Âge et n’a jamais été emporté par les crues. En 1870, la ville décide d’aplanir son profil, en supprimant son dos d’âne. Entre 1900 et 1932, il fut élargi pour permettre le passage du tramway.

Tour du Baüs
La tour du Baüs, Baous ou de Baux, doit son nom à la falaise qui supportait la partie sud de l’enceinte de la ville, et le long de laquelle courait la Carrerette (petite rue), actuelle rue de la Grotte. La tour-porte, haute de 13m50, se trouvait au milieu de cette rue, au niveau de l’Hôtel de Rome. Elle servit de prison à plusieurs époques. En 1871, la commune décide de la raser. Le développement des pèlerinages, depuis 1858, rendait difficile le franchissement de la voûte de cette tour-porte par les fiacres et calèches. Le quartier du Fort avec ses rues et venelles médiévales donnait également accès à cette tour.

Tour du Garnavie
Au XVIIe siècle, l’enceinte fortifiée comportait encore une douzaine de tours ou de tours-portes. Cette tour, haute de 16m70, est un des rares éléments encore debout. Son entrée, à presque 8m de haut, est située côté ville, sur une façade moins épaisse que les trois autres. L’accès à la porte haute se faisait par un escalier en maçonnerie, dont il reste le soubassement. Malgré l’absence d’éléments caractéristiques, on peut la dater du XIIIe siècle. La tour de Garnavie, à l’origine tour de Guigne, devait son nom à sa position topographique permettant de surveiller tout le bourg, comme le château, en enfilade, du coin de l’œil. Â l’époque moderne, elle a pris le nom du quartier où elle se trouve. Cette tour, propriété communale depuis l’origine, a survécu à l’urbanisation de la cité. Inscrite à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1946, elle a été dégagée des maisons qui l’enserraient pour être restaurée en 1994. A gauche de la tour de Garnavie, à l’extrémité ouest de l’enceinte, se trouvait la tour du Castillet. Le souvenir de cette tour est peut-être dans le nom commercial de la toute proche pension de famille « Le Castillet ». Une tour semblable à celle-ci, la Bonnette, est toujours présente rue des Espenettes.

Tour de la Bonette
Une bonnette est une fortification en avant de la ligne de défense. Cette tour située à l’angle sud-est de la première enceinte, ouverte à la gorge et construite sur une petite falaise, dominait la place du marché (marcadal). Aujourd’hui, des aménagements, comme l’élévation de la façade devant vous, rendent cette tour de la Bonnette peu perceptible. Le rempart a été ouvert pour le passage de la ruelle, toutefois, il est toujours présent dans le mur de clôture de l’immeuble en vis-à-vis. C’est à l’abri de ce rempart que se trouvait dès 1367 un bien de la « maison et hospital de Gavernie » (Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem). Il reste encore une tourelle, debout et entourée d’un jardinet (ne se visite pas).

Porte Saint-Joseph
Le jeudi 11 février 1858, vers midi, Bernadette Soubirous passe ici, accompagnée de sa sœur Toinette et leur amie Jeanne Abadie. Les trois filles viennent du Pont Vieux et se dirigent vers le moulin de Savy pour chercher du bois. Elles suivent ensuite le canal du moulin et se retrouvent face à la Grotte de Massabielle. Restée sur la rive, Bernadette aperçoit dans le creux du rocher une Dame et prie avec elle. Ce fut la première des dix-huit Apparitions de la Vierge Marie. Dès les débuts, les foules se pressent et depuis lors des millions de pèlerins ne cessent d’emprunter le même chemin. Pour faire face à l’afflux des malades et des pèlerins, tout le quartier de la rive gauche du Gave (avenues Bernadette Soubirous, Peyramale et Mgr Schoepfer) est profondément remanié : autrefois constitué de terres agricoles, il est de nos jours exclusivement construit d’hôtels et de magasins de souvenirs. Aujourd’hui encore, sur les pas de Bernadette, les foules entrent dans le Sanctuaire Notre-Dame de Lourdes par la porte Saint-Joseph. Affluant du quartier hôtelier par la place Mgr Laurence (1790-1870), l’évêque qui reconnut les Apparitions en 1862, ils passent sous la statue de Saint-Joseph, qui s’élève sur le pilier gauche de la porte. Cette statue, offerte en 1909 par le diocèse de Lyon, est la copie de celle sculptée par Paul-Emile Millefaut (1848-1907) pour la basilique de Fourvière. Sur le socle, on lit l’inscription latine : « Posuerunt me custodem », « On m’a placé comme un gardien ». Du haut de son piédestal, Saint Joseph sourit aux pèlerins et aux malades, leur présentant l’Enfant-Jésus qui les bénit.

3 Basiliques, 3 Arts : Vitrail, Mosaïques et Gemmail
Trois basiliques, trois arts dans les Sanctuaires Notre-Dame de Lourdes (Visite de préférence l’après-midi en raison des offices du matin, et avant la procession de 17h)